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Parmi tous les croyants qui ont fait de la Parole de Dieu leur délice, certains se sont parfois demandés : comment Dieu allait apporter son salut au plus grand nombre ? Un enseignant respecté, l’apôtre inspiré saint Paul, fait référence au fait qu’avant de devenir croyants beaucoup se trouvaient dans une sorte de ténèbres spirituelles (Ep 5:14), quelque chose que l’on pourrait appeler une forme d’immaturité spirituelle (Héb 5:12, Eph 4:14). Jésus fait une proclamation
intéressante à ce sujet dans son fameux sermon sur la montagne. Après
avoir guéri de nombreuses personnes, il déclare devant la foule
rassemblée: «Heureux ceux qui sont conscients de leur pauvreté
spirituelle» (Mat 5:3; Kuen). Par ces mots, le Christ met en avant que
les bienfaits spirituels sont plus importants que la guérison physique
dont vient de bénéficier un grand nombre d’auditeurs. Au nombre de
ces choses spirituelles, il y a le désir d’apprendre à connaître
Dieu et sa volonté. Il apparaît que cette pensée emporte l’adhésion de beaucoup.
Pourtant, si l’on tient compte de deux déclarations supplémentaires
de Jésus-Christ, il est possible de tirer d’autres conclusions.
Par déduction,
ces versets pourraient parfaire notre étude pour laquelle nous
conclurions en disant
que : la sanctification du Nom de Dieu au moyen du royaume est le thème
du saint livre. D’autant plus que l’on retrouve cela, aussi bien
dans le livre de Daniel, que dans la prédication du Christ. Ces quelques lignes ont tenté de résumer les pensées de quelques chrétiens. A la lecture de tout cela, vous constaterez qu’il existe de nombreux avis, et qu’il est difficile de trouver un consensus général. Mais se pourrait-il que tous les thèmes énoncés ne soient en réalité que des sous-thèmes de quelque chose de plus grand, quelque chose de transcendant, voire sublime par sa perfection ? La beauté des Écritures, serait-elle comparable à un arbre aux multiples branches, dont chacune d’elle se rattacherait au tronc commun ? Comme
point de départ pour notre discussion, accepteriez vous que l'on puisse
poser comme fondement qu'il est possible de trouver un lien commun? Cela
nous permettrait de faire une analyse et de vous proposer un chemin de
réflexion qui, s'il s'avère exact, se trouvera confirmé par les
Écritures.
Car là, les Écritures répondent clairement « non ». Elles en parlent d’ailleurs comme faisant partie du « Saint Secret » (Mc 4 :11; Rom 11 :25; Rom 16 :25; etc…). Par conséquent, il est clair que les anges, tout comme les hommes, ont découvert la miséricorde de Dieu. En effet, à partir du moment où des dispositions ont été énoncées en vue du salut, toutes les créatures intelligentes ont pu percevoir l’étendue de l’extraordinaire bonté qui caractérise l’amour de Dieu. Donc, à partir de ces deux questions, il nous est possible de discerner qu'un voile a été levé sur la personnalité de Dieu. La connaissance de Sa personne s'est faite plus claire. Est-il encore possible de progresser dans notre découverte? Posons nous cette autre question:
Si l’on répond que c’est par la sagesse, d’autres encore, comme Ezéchias ont été moins sage mais leur royauté fut tout autant bénéfique, et même mieux sous certains aspects. Car eux, ils avaient en plus une œuvre de purification et de reconstruction à entreprendre. Salomon avait-il quelque chose de plus qui permettrait de guider notre réflexion?
En effet, la sagesse était le complément nécessaire d'un juste exercice de la royauté. Mais il était requis de Salomon qu'il possède davantage, car même les rois de Tyr ont été sages, mais combien ont plu à Dieu? (Zac 9:2). Les Écritures associent souvent la sagesse avec la connaissance liée à l'expérience pratique (comparer avec Jb 11:6; Pr 2:6-7; 8:14; Lc 16:8). Ainsi, il a toujours été requis, dans le Saint livre, qu'un prince, un juge, ou un roi exerce sa connaissance en harmonie avec la volonté divine (Jos 1:7). Or, au début de sa royauté, Salomon savait ce qui plaisait à Dieu, et l'a fait. Tout comme Jésus le dira plus tard de lui-même : « je fais toujours ce qui lui plait » (Jn 8 :29). Dans sa jeunesse, Salomon avait reçu un enseignement remarquable par Bath Schéba, sa mère, et par son père le roi David. Il ne fait pas de doute que son père lui
a enseigné à rechercher non seulement l’intimité avec Dieu, mais
aussi à compter sur sa bonté, et à l’exemple de Dieu, à faire preuve
de miséricorde. Ses parents n'avaient-ils pas, tous les deux, bénéficié de la
compassion de Dieu? Plus tard, c’est l’éloignement de cœur de
Salomon qui rendra son joug pénible et injuste. D’autre part, le
règne juste de Salomon était une figure prophétique du règne de
Jésus (comparer avec Ps 37). Selon le Livre Sacré, Dieu accorde une grande importance à celle ou celui qui possède une connaissance complète des œuvres de Dieu, relativement à son époque (comparer avec Heb 1 :1-3; Col 2 :9). Bien entendu, cette connaissance est souvent incomplète puisqu'elle est relative à une époque. Nous avons pour exemple Abraham, Moïse, saint Paul ou saint Pierre qui avaient une compréhension différente. Disons que celle des uns pouvait être plus complète que celle des autres. C’est parce que
Salomon avait cette juste connaissance, qu’il a demandé non pas la
richesse ou le pouvoir, mais ce qui plaisait à Dieu. Il a reçu ce
qui, dans les Écritures, porte le nom de sagesse de cœur. Cela lui a
permis d’entamer un bon règne avec toute la sagesse nécessaire
pour faire paître les brebis de YHWH. (Comparer avec Jer 23 :1-3 et
Zac 11:16-17). A ce point du sujet, et avant de développer cette idée, il serait intéressant de se poser une autre question :
La juste direction du Grand Administrateur de l’univers ayant été
mis en cause (voir le thème sur la Création à partir de la page
s25.htm), Dieu nous montre qu’Il peut partager sa royauté avec qui
Il veut. Depuis l'œuvre du Messie, nous savons qu'il s’agit de Jésus-Christ, à qui
Il délègue
son autorité, voir Ps 2:6 et Mat 28:18, Dan 4:17). Cependant, la nature de la
créature qui aime son Dieu et Père de toute son âme fait qu’elle
ressent le besoin de rendre à Dieu ce qui lui appartient (1 cor
15:24). Il apparaît aussi que
YéHWaH
(nom de Dieu en hébreu) possédait une autre qualité qu’aucune
créature n’a jamais eue : celle d’avoir la vie en soi. Cet
étonnante qualité qui permet de donner la vie à la nature morte, ou
d’amener à l’existence ce qui n’est pas, est une aptitude
extraordinaire (c’est ce qui permet, entre autres, d’espérer en la
résurrection). C’est la raison pour laquelle une si belle louange
est adressée au Créateur dans le livre de la Révélation ou
Apocalypse, chapitre 4, verset 11. Or, ce don a été accordé au
Messie, Jésus (Jn 5 :26), et fait désormais partie de sa personne, ce qui le
rend différent de tous les rois de la Terre (1 Cor 15 :53; 1 Tim 6
:16). N'est-il pas en effet normal de s'intéresser davantage à celui qui met en place une institution, et à la raison de sa mise en oeuvre, qu’à l’institution elle-même et à son mode de fonctionnement? C'est peut-être l'une des raisons qui fait que chaque partie lue de la Bible, nous enseigne un aspect de la personnalité de Dieu. On peut même dire que Le Livre Sacré exalte l'amour, la sagesse, la justice et la puissance de Dieu. Note
: certains auteurs relèvent quelques textes pour dire que le Dieu des juifs
était cruel. Ce point de vue est la conclusion malheureuse d'une lecture
hors contexte, prenant certain versets et négligeant d'autres. L'auteur ne
soutient pas ce point de vue, car il s'applique à ne négliger aucun verset. La révélation de Sa personne au cours des millénaires permettrait à toutes les créatures, qu’elles soient au Ciel ou sur la Terre, de constater comment Dieu allait employer sa miséricorde. En usant de cette qualité, Dieu allait mettre en place une administration qui rétablirait son dessein, sans qu’Il outrepasse ses lois. La miséricorde qui se glorifie aux dépens du jugement, allait permettre d’atteindre un but, sanctifier à tout jamais le saint Nom de Dieu (Rom 11:33 ; Eph 1 :10 ; Rom 9 :23). Les Saintes Écritures qui furent complétées au fur et à mesure des siècles, rapporteraient Ô combien, Dieu est saint, juste, véridique et unique sauveur (Is 43 :9-11 ; 41 :20 ; Jer 31 :34).
En portant à notre connaissance
Ses extraordinaires qualités, et
particulièrement Sa miséricorde, les Saintes Écritures louent et
exaltent leur divin Auteur, un peu comme cette illustration des
pierres qui crient (Lc 19:40). Puis, grâce à la prière modèle,
nous pouvons discerner que le Livre Sacré poursuit ou révèle un but
: Dieu va sanctifier Son Nom (YHWH), que le Royaume est le moyen
utilisé par Dieu pour parvenir à cela (élevant au plus au point la
plénitude des qualités divines). Les bienfaits de ce Royaume ont
été et seront rendus possibles grâce à la rançon fournie par Dieu
en la personne de Jésus-Christ. Tout cela aura pour conséquence que
la volonté de Dieu sera faite aussi bien au ciel, que sur la Terre,
et que tous les humains se béniront (Gen 22 :18).
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Étude et commentaires du Livre Sacré http://www.le-livre-sacre.net |